Signaler un cas de radicalisation

Mis à jour le 01/08/2023

Le processus de radicalisation est parfois difficilement décelable, mais il se traduit souvent par une rupture rapide du comportement et un changement dans les habitudes de la personne.

Comment repérer la radicalisation ?

Les comportements suivants peuvent être les signes qu’un processus de radicalisation est en marche. Plus ils sont nombreux, plus ils doivent alerter la famille et l’entourage.

  • Rupture avec la famille, les anciens amis, éloignement de ses proches
  • Rupture avec l’école, déscolarisation soudaine
  • Nouveaux comportements dans les domaines suivants : alimentaire / vestimentaire / linguistique / financier
  • Changements de comportements identitaires : propos asociaux / rejet de l’autorité / rejet de la vie en collectivité
  • Repli sur soi
  • Fréquentation de sites internet et des réseaux sociaux à caractère radical ou extrémiste
  • Pratique de discours antisémite, complotiste...

Signaler une personne radicalisée

Il existe plusieurs moyens permettant d'échanger pour être conseillé sur la radicalisation d'un proche :

     1. Appeler le numéro vert

Ce numéro vert vous permet d'accéder à la plate-forme d'assistance aux familles du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00.

L’appel est gratuit, l’équipe est à la disposition de l’appelant, pour :

  • recueillir son signalement, l’écouter et la soutenir notamment dans un moment de détresse,
  • la conseiller sur les comportements à surveiller et la conduite à tenir,
  • lui apporter des renseignements sur des aides par les services sociaux par exemple,
  • l’accompagner dans ses démarches s’il y a des procédures à engager.

     2. Utiliser le formulaire internet

https://www.interieur.gouv.fr/contact/signaler-personne-radicalisee

     3. Contacter le commissariat de police ou la brigade de gendarmerie

En cas d’urgence, notamment pour vous opposer à la sortie du territoire de votre enfant mineur sans la présence d’une personne titulaire de l’autorité parentale, adressez-vous sans délai au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie la plus proche .

Pour plus d’informations : consultez les sites gouvernementaux dédiés