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Une charte pour un approvisionnement de la restauration collective de proximité et de qualité signée le 29 mai (...)

 

Une volonté partagée par l’Etat, le Conseil Régional, le Conseil départemental, la Chambre d’agriculture et l’association des maires de Maine-et-Loire de développer un cercle vertueux dans l’approvisionnement de la restauration collective en Maine-et-Loire. Plus de circuits locaux, plus de produits dont la qualité et l’origine sont garanties (dont bio), de meilleures pratiques en gestion et en cuisine, c’est plus de qualité et de santé dans les assiettes et le meilleur soutien aux filières agricoles locales et régionales.

 

Etats généraux de l’alimentation, et après ?

A la suite des travaux des Etats généraux de l’alimentation lancés en 2017, un travail d’échange et de collaboration a été engagé par le Préfet de Maine-et-Loire pour conforter dans leur démarche les acteurs qui se mobilisaient pour l’amélioration de l’approvisionnement de la restauration collective dans le département.

En effet, dès 2011, le Réseau Local Anjou, né du projet commun du Département, de la Chambre d’agriculture et de l’association des Maires de Maine-et-Loire de promouvoir les denrées de proximité dans la restauration collective, a permis à tous les collèges publics du département de prendre part aux réflexions engagées avec les producteurs, les entreprises, les élus, les gestionnaires. Aujourd’hui, 46% de produits locaux sont intégrés dans les menus des collégiens angevins.

Une charte pour se fédérer

Pour aller plus loin, un cadre volontariste et collectif a été formalisé, sous la forme d’une Charte d’approvisionnement en restauration collective (format pdf - 1.2 Mo - 03/06/2019) destinée aux acteurs locaux. Elle a vocation à promouvoir et encourager le déploiement de moyens humains et financiers pour introduire toujours plus de denrées issues de productions locales, sous signe d’origine et de qualité (dont l’agriculture biologique). Elle est assortie d’un guide de bonnes pratiques (format pdf - 1.7 Mo - 03/06/2019) qui offre des outils, met en avant des réseaux d’acteurs et les expériences réussies.

L’objectif est de passer 50% de produits durables, locaux et de qualité dans les assiettes des établissements scolaires et pour personnes âgées d’ici à 2022, comme le préconise la loi Egalim de novembre 2018.

Mercredi 29 mai 2019, l’État, le Département, la Chambre d’agriculture et l’Association des Maires de Maine-et-Loire ont signé officiellement la Charte en faveur de l’approvisionnement de proximité et de qualité dans la restauration collective.

Ils ont immédiatement été suivis dans cette dynamique par les neuf établissements publics de coopération intercommunale que compte le département, qui ont tous ratifié le document.

Un engagement responsable à partager

Représentants des filières agricoles, élus, gestionnaires, logisticiens, cuisiniers sont désormais invités à faire vivre cet engagement. Ensemble, ils s’engagent dans une démarche de responsabilité sociétale, favorable à un secteur clé de l’économie départementale, au développement durable, respectueuse de l’environnement et de la santé.

Retour sur une matinée d’engagement en faveur du bien manger et faire à manger, de la filière agricole, du développement durable, de la lutte contre le gaspillage et de la santé

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Etat, collectivités, chambre d’agriculture, association des maires, représentants des établissements engagés ensemble

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Après un mot d’accueil de M. Pattée, maire de Doué en Anjou, qui accueillait la signature, Pascal Gallard, vice-président de la chambre d’agriculture a présenté la démarche, replaçant les objectifs de qualité, économique et écologique au coeur de l’engagement.
Jean-Luc Davy, Président de l’association des maires de Maine-et-Loire, a confirmé cette volonté partagée de fournir une alimentation saine et durable, en payant le juste prix au producteurs.

Mme Brichet, Vice-présidente du Conseil Départemental, a souligné l’implication précurseure de la collectivité en matière de produits locaux, de "fait-maison" et de lutte contre le gaspillage. Aujourd’hui, certains collèges peuvent se targuer de 70 à 80 % de produits locaux dans leurs menus. L’implication des chefs de cuisine dans la recherche de filières d’approvisionnement, de méthodes innovantes et d’éducation au goût et à la lutte contre le gaspillage, comme ils ont été présentés par deux d’entre-eux, y est pour beaucoup.

Patricia Maussion, vice-présidente du Conseil régional a rappelé que le travail régional n’avait de sens que s’il était partagé, que "ce travail permettra d’être plus efficace sur l’utilisation des fonds publics", avant de laisser le mot de conclusion à Magali Daverton, secrétaire générale de la Préfecture de Maine-et-Loire.
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Signature des membres fondateurs de la charte
Signature avec l’ensemble des EPCI de Maine-et-Loire