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Free party illégale à Liré le 1er août : bilan des contrôles

Si l’anticipation de ces rassemblements illégaux reste difficile, aucune tolérance ne peut être revendiquée par leurs organisateurs en raison des comportements irresponsables qui y sont constatés, tant en termes de sécurité routière que de santé publique.
En dépit de l’arrêté pris par le préfet le 30 juillet, visant à interdire les rassemblements festifs à caractère musical non déclarés, incompatibles avec le risque sanitaire que fait courir la forte circulation du variant indien de la covid-19, une free party a réuni illégalement, dans la nuit du samedi 31 juillet au dimanche 1er août, quelques centaines de personnes sur un terrain agricole de Liré, commune d’Orée-d’Anjou.
Ce rassemblement sauvage, qui s’inscrivait dans un mouvement ayant pour objectif d’organiser un événement de ce type dans chaque département, a été signalé à la gendarmerie dans la nuit par les riverains qui en subissaient les nuisances.
Les effectifs de la gendarmerie de la compagnie de Cholet et de l’escadron départemental de sécurité routière de Maine-et-Loire ont aussitôt établi un périmètre pour sécuriser le secteur, maintenu jusqu’à la dispersion des participants. Ils ont mené sur place et sur les axes y conduisant des contrôles afin de garantir l’ordre public et la sécurité routière, avec le concours d’une équipe cynophile spécialisée dans la recherche de stupéfiants.
Les principales infractions relevées ont été 8 conduites sous emprises de stupéfiants et 25 amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants, ainsi que 7 conduites sous empire d’un état alcoolique.
En lien avec le parquet d’Angers, 3 personnes ont été placées en garde-à-vue, mises en cause pour organisation d’une manifestation sans autorisation, nuisances sonores réitérées, détention/transport de produits stupéfiants. Elles ont par ailleurs été verbalisées pour le non- respect de l’arrêté préfectoral en vigueur.
Ont parallèlement été saisis un fourgon et sa remorque transportant un groupe électrogène et du matériel de sonorisation, ainsi qu’une centaine de capsules de protoxyde d’azote et du cannabis.