Missions

Mis à jour le 04/04/2023

La Direction Départementale de la Protection des Populations : quel rôle ?

La direction départementale de la protection des populations (DDPP) répond aux attentes fortes de protection des populations...

La population attend de l’État qu’il garantisse sa sécurité sanitaire et économique, notamment en s’assurant du bon fonctionnement des marchés, de la loyauté des transactions (commerce électronique par exemple), de la sécurité des aliments, des produits et des services, de la santé des animaux et du respect de l’éthique pour les productions (bien-être animal et respect de l’environnement).
L’attente des populations en matière de gestion des risques rend nécessaire un renforcement et une mise en cohérence des programmes de contrôles assurés par tous les services de l’État, qu’il s’agisse de programmes européens, nationaux ou répondant à des particularités locales.

 ...rendent plus lisible la mission départementale d’information, de prévention et de contrôle de l’État...

Le rapprochement de la DDSV (Direction Départementale des Services Vétérinaires) et de la CCRF (Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes) et, dans certains départements, de services concourant à la prévention de certains risques (notamment surveillance des établissements recevant du public...) permet d’affirmer l’unité de l’État et de renforcer ses fonctions d’information, de prévention et de contrôle.
La création des DDPP rend plus lisible l’organisation départementale de l’État en matière de prévention et de contrôle, associant la mise en œuvre de directives nationales et régionales et une coordination de proximité, sous l’autorité du préfet (synergies et complémentarités, couverture réglementaire plus vaste, prise en compte des préoccupations locales, PNCOPA...). [1].
Ce nouvel ensemble assure la cohérence de l’action de l’État en créant des liens fonctionnels forts avec l’agence régionale de santé (ARS) pour garantir la protection des personnes (toxi-infections alimentaires collectives -TIAC, zoonoses, qualité de l’eau potable).

 ...et permettent un enrichissement mutuel dans le respect des compétences de chacun.

Avec des compétences techniques, scientifiques, juridiques et économiques regroupées, l’État dispose sur le plan départemental dans une même direction de l’expertise nécessaire à la protection des consommateurs et à la gestion d’alertes de plus en plus fréquentes et complexes (aliments contaminés, produits manufacturés dangereux, épizooties,...).
Les agents pourront s’enrichir des différentes cultures et des bonnes pratiques existantes : diversification des procédures juridiques, développement de l’assurance qualité. Ils partageront leurs savoir-faire techniques et s’ouvriront à de nouvelles compétences scientifiques ou juridiques, qui leur offriront de nouvelles perspectives professionnelles.
Enfin, le regroupement des services facilite la continuité du service public et regroupe les fonctions support, pour plus d’efficacité.